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Logement neuf : les ventes s’inscrivent à nouveau en croissance @FFBatiment

  Source : FFBatiment

CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA FFB

L’ACTIVITÉ TIENT

En 2019, la bonne surprise est venue des établissements de crédit. Que ce soit pour le logement des ménages ou l’investissement en non résidentiel des entreprises, l’amélioration sensible des paramètres du crédit a permis de soutenir les marchés du bâtiment, bien au-delà de ce qui était prévu. Malgré les turbulences du commerce mondial et la marche hésitante vers le Brexit, malgré le sévère rabotage des dispositifs en faveur du logement depuis 2018 et la crise des « gilets jaunes », force est de constater que le secteur connait un été indien.

Le logement neuf résiste grâce à l’ouverture du crédit immobilier

De fait, côté logement neuf, les ventes s’inscrivent à nouveau en croissance dans l’individuel diffus, à +4,7 % en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2019, et les permis commencent à bénéficier de l’embellie, avec une petite hausse de 1,3 % sur le cumul mai-juillet 2019 comparé à mai-juillet 2018. La baisse des taux d’intérêt et, plus encre, celle des taux d’apports personnels expliquent très largement cette inflexion, portée par le retour de ménages modestes sur le marché. Les mises en chantier, en baisse contenue de 2,5 % sur la période,
devraient suivre.
Les tendances s’avèrent un peu moins claires dans le collectif. Certes, les permis et mises en chantier se replient encore de plus de 8 % en glissement annuel sur trois mois à fin juillet 2019.
De plus, la chute des mises en vente dans la promotion immobilière impressionne, à -22,1 % en nombre de logements sur les deux premiers trimestres 2019 rapportés aux mêmes trimestres de 2018. Reste que les promoteurs interrogés par l’Insee s’avèrent bien plus optimistes quant au lancement de nouveaux programmes sur la deuxième partie de l’année et que leurs ventes résistent finalement plutôt bien sur la première moitié, à -0,7 % par rapport à 2018.

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Logement neuf : après 2 années de hausse… une baisse des prix en 2019 ? @SeLoger

Logement neuf : après 2 années de hausse… une baisse des prix en 2019 ?

Source : Se Loger

Un ralentissement qui fait écho à la dégradation des aides à l’accession

En ce qui concerne le marché de l’immobilier neuf, l’année 2018 s’est achevée de la même façon qu’elle s’est déroulée. Plombée par la hausse des prix, l’érosion du pouvoir d’achat, la détérioration du moral des ménages et la dégradation des aides publiques à l’accession à la propriété, la demande de logements neufs s’est écroulée… Comme le fait remarquer Michel Mouillart, dans le neuf, « les ventes des maisons individuelles ont reculé de 15 % en 2018 ». C’est donc peu dire que le secteur de la construction est à la peine… Les données recueillies par le baromètre LPI-SeLoger font d’ailleurs état d’un ralentissement persistant de la hausse des prix des logements neufs. Sur les douze derniers mois, maisons et appartements neufs ne voient leurs prix augmenter que de 2,3 % alors qu’à titre de comparaison, en décembre dernier, la progression annuelle se chiffrait à 3,2 %.

Les prix dans le neuf pourraient-ils baisser en 2019 ? … en savoir plus…

Logement neuf : La demande reste forte au 2e trimestre 2018 @seloger

Source : Se Loger.com

Moins alimenté par de nouveaux projets, le stock des logements neufs disponibles à la vente progresse légèrement mais reste trop faible pour répondre à une forte demande. Ainsi, l’offre commerciale des promoteurs ne représente qu’un peu plus de 10 mois de commercialisation, quand on estime que 12 mois traduisent un marché équilibré. Selon Alexandra François-Cuxac, « les promoteurs voudraient pouvoir produire davantage pour mieux satisfaire la demande (…) mais ils constatent aujourd’hui que la baisse des autorisations de construire de 15 % cet été, la hausse des prix de construction et les recours sur les permis délivrés réduisent leur capacité à mettre des logements en chantier ». Conséquence, les mises en vente du 2e trimestre 2018, si elles restent à un niveau élevé (33 448), confirment leur nette baisse du 1er trimestre (- 10,4 %). Cette baisse est particulièrement marquée dans certains territoires parmi les plus tendus : – 40 % en Nouvelle Aquitaine, – 45 % à Lyon, – 70 % à Strasbourg et – 15 % en Île-de-France.

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Immobilier résidentiel : Michel Mouillart table sur une année 2017 exceptionnelle @SeLoger

Michel Mouillart, professeur d’économie à l’université Paris-Ouest et porte parole du baromètre LPI-SeLoger, nous livre en exclusivité son analyse du marché immobilier français en 2016 et table sur une année 2017 exceptionnelle. 

Source : Se Loger.com

SL. Quel bilan tirez-vous de l’année 2016 en terme d’immobilier ?

Michel Mouillart. Pour ce qui est de l’activité immobilière, 2016 aura été une très bonne année. D’une part, le nombre de logements anciens achetés par les ménages a atteint un niveau que l’on n’avait jamais connu par le passé. D’autre part, même si les statistiques publiques ne rendent pas bien compte de sa reprise, force est de constater que le secteur de la construction redémarre. Qu’il s’agisse de la construction de maisons individuelles ou des ventes réalisées par les promoteurs immobiliers, tous les indicateurs sont au vert.

Comment expliquez-vous ces bons résultats ?

L’explication est à chercher du côté des conditions de crédit qui sont particulièrement favorables. Est-il besoin de rappeler que les taux d’intérêt se situent à des niveaux historiquement bas, jusqu’à 1,31 % en novembre dernier. Car en dépit des craintes – prématurées – dont ils ont pu faire l’objet, ces taux, loin de remonter, ont même continué de baisser. Enfin, les améliorations qu’ont récemment connues le PTZ et le dispositif Pinel ne sont pas étrangères aux bons résultats enregistrés dans le neuf. C’est donc l’addition de tous ces facteurs qui fait que l’année 2016 aura été une très bonne année.

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#Brexit : les impacts sur l’économie

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Les taux d’Etat à 10 ans en Zone euro et aux Etats-Unis se sont stabilisés la semaine passée, avant la réunion de la Fed les 26 & 27/07
Les impacts « exceptionnellement incertains » du Brexit sur l’économie expliquent le nouvel abaissement des prévisions du FMI
Le FMI a réduit le 19/07 de 0,1 point ses prévisions de croissance mondiale à la fois pour 2016 et 2017 par rapport à avril dernier, à respectivement +3,1% et +3,4%, du fait des incidences du Brexit, qui ne devraient néanmoins se faire ressentir qu’au cours du temps. Le Fonds avait en effet décidé, avant le vote britannique en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, de relever ses prévisions de croissance globale de +0,1%, en raison de l’anticipation d’une nette amélioration de la situation économique au Brésil et en Russie, qui devraient s’extraire de la récession en 2017, avec des taux de croissance respectifs de +0,5% (+0,5 point de croissance prévu par rapport à avril) et de +1% (en hausse de +0,2 point). En outre, le FMI a ajusté en hausse ses prévisions de croissance pour 2016 en France (+0,4 point à +1,5%), ainsi qu’en Z.E et en Allemagne (+0,1 point à +1,6%). Il a cependant ensuite abaissé ses prévisions de croissance pour les principaux pays européens en 2017, mais de façon plus prononcée en Allemagne, principal fournisseur et client du Royaume-Uni au sein de la Zone euro (-0,4 point à +1,2%), et surtout au Royaume-Uni (-0,9 point à +1,3%), en raison d’un fléchissement probable de la confiance des entreprises et des ménages britanniques. A l’inverse, le Fonds estime que les économies américaine (-0,2 point à +2,2% pour 2016, du fait du début d’année maussade, et inchangée à +2,5% pour 2017) et chinoise (+0,1 point à +6,6% en 2016 et inchangée à +6,2% en 2017) ne seront que peu affectées par le Brexit. Il précise enfin que les développements relatifs aux nouveaux accords commerciaux entre la Z.E et le Royaume-Uni auront un poids important sur l’évolution de ses projections de croissance.

Zone euro : la BCE maintient un statu quo monétaire très largement anticipé lors de sa réunion du 21/07
La BCE n’a modifié ni ses taux directeurs (taux de refinancement à 0% et taux de dépôts à -0,4%) ni son programme d’achat d’actifs (80 Md€ par mois). Bien que M. Draghi juge que le Brexit pourrait ôter entre 0,2 et 0,5 point de croissance en Z.E lors des 3 prochaines années, il s’est montré prudent, précisant que l’évaluation de la situation nécessite du temps et des informations complémentaires. Alors que l’utilisation éventuelle d’un instrument monétaire spécifique pour faire face aux effets du Brexit n’a pas été abordée, M. Draghi a répété que la BCE était prête à assouplir de nouveau sa politique monétaire si nécessaire, pour soutenir croissance et inflation. Le Ministère des finances français a suivi les recommandations du Gouverneur de la Banque de France et décidé que la rémunération du livret A resterait à 0,75% au 1er août. Le faible niveau d’inflation hors tabac (+0,2%) aurait néanmoins dû conduire à un abaissement de son taux à +0,5%, selon la formule de calcul.

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